Part Two: Gardens & Love
- Lieu :
- LUGA Lab
- Dates :
- Le 14.09.2025 à 10:30
- Prix :
- Free Entry: 0€
- Langue(s) :
- Anglais
Cinematic Gardens and the Subconscious : Nature, Symbolism, and the Psyche on Film
Dans l’histoire du cinéma, les jardins, parcs, cours et autres espaces verts ont toujours été bien plus que de simples décors ou lieux de tournage. Ils ont servi d’endroits où s’expriment désirs, angoisses et fantasmes, et où l’on recherche un sens—que ce soit dans des sanctuaires paisibles ou dans des labyrinthes emplis de mystère. Parallèlement, ces espaces mettent en scène une nature façonnée et entretenue par l’intervention humaine, à côté de zones laissées sauvages et indomptées, soulignant ainsi la tension entre ordre et chaos.
Qu’il s’agisse du jardin clos dans Le Jardin secret (1993), où se reflètent le deuil et la quête de soi, des pelouses de banlieue dans Broken Flowers (2005) qui signalent un statut social, des somptueux jardins de château dans L’Année dernière à Marienbad (1961) qui déforment le temps et la mémoire, des parcelles coloniales dans The New World (2005) qui révèlent les rapports de pouvoir entre colons et peuples autochtones, ou encore du jardin japonais dans Kill Bill (2003), devenu un champ de bataille stylisé—les jardins au cinéma ont toujours reflété des réalités sociales plus profondes ou des états émotionnels, servant de fenêtres ouvertes sur l’inconscient.
Adressée aussi bien aux cinéphiles qu’aux passionné.es de jardins, cette série de conférences explore le rôle et la symbolique des jardins cinématographiques en quatre conférences : Gardens & Power, Gardens & Love, Gardens & Crime et Gardens & The Gothic.
Part Two: Gardens & Love (06/06)
Des adaptations de classiques littéraires aux romances historiques et aux comédies, les jardins ont servi de scènes symboliques de l’amour, offrant des retraites isolées propices à l’intimité, à la confidentialité et à la discrétion.
Dans Orgueil et Préjugés (2005), la sérénité des domaines entretenus reflète la quête des protagonistes d’une véritable connexion. Parallèlement, dans Blanche-Neige (1937), la cour du château devient le cadre enchanteur de sa première rencontre avec le Prince—une rencontre qui suggère un amour naissant malgré les dangers imminents. La Maîtresse du lieutenant français (1981) situe ses passions refoulées au cœur de jardins campagnards anglais, soulignant le conflit entre des mœurs sociales strictes et le désir profond des personnages. De même, dans Chambre avec vue (1985), le fait de flâner dans les jardins italiens élargit la vision de l’héroïne à la fois sur l’amour et sur les contraintes sociales.
Cette conférence est organisée dans le cadre de LUGA - Luxembourg Urban Garden.
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