Part One: Gardens & Power
- Lieu :
- LUGA Lab
- Dates :
- Le 23.05.2025 à 18:00
- Prix :
- Free Entry: 0€
- Langue(s) :
- Anglais
Cinematic Gardens and the Subconscious : Nature, Symbolism, and the Psyche on Film
Dans l’histoire du cinéma, les jardins, parcs, cours et autres espaces verts ont toujours été bien plus que de simples décors ou lieux de tournage. Ils ont servi d’endroits où s’expriment désirs, angoisses et fantasmes, et où l’on recherche un sens—que ce soit dans des sanctuaires paisibles ou dans des labyrinthes emplis de mystère. Parallèlement, ces espaces mettent en scène une nature façonnée et entretenue par l’intervention humaine, à côté de zones laissées sauvages et indomptées, soulignant ainsi la tension entre ordre et chaos.
Qu’il s’agisse du jardin clos dans Le Jardin secret (1993), où se reflètent le deuil et la quête de soi, des pelouses de banlieue dans Broken Flowers (2005) qui signalent un statut social, des somptueux jardins de château dans L’Année dernière à Marienbad (1961) qui déforment le temps et la mémoire, des parcelles coloniales dans The New World (2005) qui révèlent les rapports de pouvoir entre colons et peuples autochtones, ou encore du jardin japonais dans Kill Bill (2003), devenu un champ de bataille stylisé—les jardins au cinéma ont toujours reflété des réalités sociales plus profondes ou des états émotionnels, servant de fenêtres ouvertes sur l’inconscient.
Adressée aussi bien aux cinéphiles qu’aux passionné.es de jardins, cette série de conférences explore le rôle et la symbolique des jardins cinématographiques en quatre conférences : Gardens & Power, Gardens & Love, Gardens & Crime et Gardens & The Gothic.
Part One : Gardens & Power (23/05)
Les jardins au cinéma reflètent souvent les hiérarchies politiques et sociales—en particulier dans les drames historiques en costumes, où les paysages baroques deviennent l’expression de la splendeur et de l’autorité royales.
Dans Barry Lyndon (1975), les jardins aristocratiques accentuent les divisions de classe, fonctionnant à la fois comme symboles de statut et démonstrations de pouvoir. The Draughtsman’s Contract (1982) situe ses jardins méticuleusement conçus au cœur de négociations et d’intrigues sexuelles, soulignant comment des espaces extérieurs ordonnés peuvent refléter des alliances manipulatrices. Marie Antoinette (2006) s’appuie sur les somptueux jardins de Versailles pour mettre l’accent sur l’extravagance et annoncer la chute de la monarchie. Dans The New World (2005), les parcelles cultivées de la colonie de Jamestown illustrent la formation de structures de pouvoir lorsque les colons asservissent et domestiquent la terre—révélant ainsi la tension entre eux et les peuples autochtones.
Loin d’être des sanctuaires, ces paysages aménagés deviennent le théâtre dynamique d’alliances mouvantes, de agendas cachés, d’intrigues et d’influence — de métaphores de la manipulation et de la quête de pouvoir.
Cette conférence est organisée dans le cadre de LUGA - Luxembourg Urban Garden.
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